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Et oui, les résolutions de la nouvelle année n'ont pas tenus bien longtemps. Je m'aperçois que voilà plus d'un mois que je n'ai rien publié.
Et pourtant, des choses se sont passées durant cette période, avec de nouvelles acquisitions, des nouveaux billets de concert et de nouveaux livres.
Commençons par les nouvelles de l'environnement de Fondcombe, en préparation par WETA. Et bien c'est le silence radio pour l'instant depuis la nouvelle-zélande, mais je sens arriver des informations sous peu.
Pour ce qui est des nouvelles acquisitions, et bien elles sont dues à une panne de métro. vous pouvez y croire ? c'est pourtant bien ce qu'il s'est passé. Un soir, il y a environ deux semaines, je rentrais du boulot, non pas en voiture, comme la grande majorité du temps, mais avec les transports en commun.
Je quitte donc mon bureau, prend le bus jusqu'à la station de métro. Oui, Lausanne est une grande ville, nous avons même le métro. Bon il n'y a que 2 lignes, mais c'est super pratique.
Me voilà à la station du M2 (c'est le petit nom de notre ligne 2 du métro) et là ça s'annonce pas très bien, vu que des portes sont à moitié ouvertes, que des agents d'entretien sont sur place et qu'une foule attend avec une certaine fébrilité. Quelques minutes passent et un annonce nous prévient que des ennuis techniques, plus loin sur le parcours, empêchent les rames de circuler.
Je me dis que t'en qu'à attendre, j'ai tout aussi vite fait de monter un bout du trajet à pied, car la ville est vraiment très sympa et que de toute manière, à part poser mon postérieur sur un banc dans la froidure de ce mois de janvier, je n'ai rien de mieux à faire.
Je monte la rue du petit-chêne, un raidillon comme nous savons si bien les faire à Lausanne (petit Quiz: qui peut me dire ce que s'est, sans regarder dans le dico ou sur le net?). Je flâne ainsi gentillement et je tombe sur une petite boutique de Bédés que je fréquente de temps à autre. J'entre, sans aucun but précis, si ce n'est de découvrir les éventuelles nouveautés.
Je parcours la boutique, pénétrant de plus en plus profond dans ses entrailles. Vous savez, c'est une de ces petites échoppes, avec seulement une petite vitrine qui donne sur la rue et qui par contre, semble s'enfoncer dans les profondeurs de la terre.
On n'en fait plus des magasins comme cela maintenant. Tout est axé sur la luminosité, le dépouillement, la sobriété. Là, c'est tout le contraire. A peine est-on entré dans la boutique, que l'on passe dans le patron qui se tient derrière la caisse, dans une allée à peine assez large pour pouvoir se croiser. Un peu plus loin, alors que la boutique s'élargit un peu, une trappe est ouverte, en plein milieu, avec seulement une fragile barrière en bois pour éviter que l'on plonge par mégarde dans le stock de bédés. Les murs sont dédiés aux livres eux-mêmes, alors que le centre et remplis de présentoirs de toutes sortes pour les produits dérivés, les lithographies, les peluches, les gadgets Lagaffe ou les personnages de Manga.
Mais tout est propre et pimpants, pas glauques ou poussiéreux, non, non. Vraiment une jolie boutique où j'ai plaisir à venir.
J'arrive presque au fond de la boutique. 3 Detolf, vous savez ces vitrines de chez Ikea dont je suis si friand, sont là.
Je n'y prête pas particulièrement attention, car il y a avant tout des personnages Manga et cela ne me correspond pas. Mais soudain, j'aperçois 3 bustes et 1 statues. Je reconnais Gil Galad et Elrond, mais je les ai déjà. Mais les deux autres pièces ne figurent pas encore dans ma collection. Un buste de Grima et la statue du soldat Haradrim, agonisant, une épée le transperçant de part en part.
Mais je connais bien les prix pratiqués par ces marchands du temple. Ils sont tout simplement prohibitifs et c'est la raison essentielle pour laquelle je commande généralement sur le net, directement chez le fabriquant.
Mais là, la surprise est bonne. 50% direct. Je discute un peu avec le maître de lieux. Il m'explique qu'ils en ont vendus passablement lors de l'époque de gloire du Seigneur des anneaux, mais que là, la demande est retombée et qu'il veut simplement faire de la place. Le prix finalement est inférieur à ce que j'ai en général lorsque je commande et que j'ajoute les frais de ports et de douane.
J 'hésite, allez, on va dire 2 minutes. Et je conclus l'affaire. Grima et le soldat rejoignent donc leur boîte respective. Je quitte l boutique heureux. Moins riche, mais heureux. J'ai d'ailleurs hésité à écrire à nos transports lausannois pour exiger le remboursement de mes achats, car sans leur panne, je n'aurai pas ainsi dilapidé ma fortune. J'ai finalement renoncé.
Je vous parle des billets de concert et des livres dans le prochain article, que j'écris tout de suite, promis.
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